
Deux pianos
Arnaud Desplechin à nouveau dans l'impasse. Égarant François Civil dans un rôle qui ne lui sied guère, le réalisateur signe un concerto poussif autour d'un pianiste de retour dans sa ville natale.
Arnaud Desplechin à nouveau dans l'impasse. Égarant François Civil dans un rôle qui ne lui sied guère, le réalisateur signe un concerto poussif autour d'un pianiste de retour dans sa ville natale.
Un style, une ampleur et un récit collectif qui n'a jamais été aussi personnel... Avec "Et toute la vie devant nous", Olivier Adam signe l'un de ses plus beaux romans.
Joyeux, soyeux, mais d'une candeur déconcertante. Pour le reste, raconter "À bout de souffle" en expulsant quasiment du scénario Martial Solal et sa B.O. de légende, ça fait un peu désordre...
Palme d'or de complaisance, "Un simple accident", de Jafar Panahi, représentera la France à l'Oscar du meilleur film international, comme si le courage de son réalisateur devait masquer la faiblesse de sa proposition.
30 ans après la mort de Jean-Luc Lagarce ("Juste la fin du monde"), Charles Salles lui consacre un portrait aussi intime que poignant sous la forme d'un ouvrage au profil très "lagarcien"...
Un piano-fantôme, des rébellions au féminin pluriel, un phrasé unique... Ça déménage tout en maestria dans la maison vide de Laurent Mauvignier.
"Quand tu sors à Gaza, tu mets ton âme dans ta main et tu marches"... La jeune photographe Fatma Hassouna a noué un lien à distance avec la réalisatrice Sepideh Farsi avant d'être tuée par une frappe israélienne. "Put Your Soul on Your Hand and Walk" nous laisse ses derniers sourires.
C'est la suite du déjà si génial "Apocalypse Cognitive"... Dans son nouvel essai, Gérald Bronner gamberge sur les avatars de la "pensée désirante" à l'ère de la "post-réalité" et sous l'empire de nouveaux mondes numériques. Passionnant et percutant.
Ce "Oui" à tout, y compris à ce qui avilit... À l'ombre de Gaza et de la musique de Thelonious Monk, l'Israélien Nadav Lapid signe un récit puissant, convulsif et désespérant. On n'est pas prêt de s'en remettre.
Entre un diagnostic qui n'est pas de son âge et le début de son traitement trois jours plus tard, Nino flotte comme en apnée devant la caméra si tactile de Pauline Loquès. Résultat: un diamant brut de sensibilité au diapason des masculinités contemporaines.