• Nino

    Entre un diagnostic qui n'est pas de son âge et le début de son traitement trois jours plus tard, Nino flotte comme en apnée devant la caméra si tactile de Pauline Loquès. Résultat: un diamant brut de sensibilité au diapason des masculinités contemporaines.

  • Sirât

    Rave party, désert, convoi et champ de mines...  "Sirât", d'Oliver Laxe, déploie tous les attraits d'un grand film post-apocalyptique structuré par sa bande sonore. Prix du Jury à Cannes.

  • Le livre de Kells

    Puisant dans son passé de jeune miséreux à Paris avant sa rencontre décisive avec les maoïstes de la Gauche prolétarienne, Sorj Chalandon trouve le ton juste. Avec déjà un avant-goût d'Irlande.

  • Kolkhoze

    Du grand art, une fois de plus... Désossant l'image publique de sa mère, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse (1929-2023), Emmanuel Carrère en exhume la vérité poignante tout en réglant au passage quelques comptes avec une autre mère, "la mère Russie".

  • Valeur sentimentale

    Bergman d’un côté, Ibsen de l’autre… En dépit de ce double parrainage et d’un Grand prix du jury à Cannes, Joachim Trier n’insuffle qu’une molle délicatesse à ses déchirures familiales. 

  • Tardes de soledad

    Les quelques mauvais échos rencontrés lors de la sortie en salles de "Tardes de soledad" cachaient en réalité un grand film. Au gré d'une mise en scène aux accents pasoliniens, Albert Serra désarticule puissamment le rituel masculiniste de la corrida.

  • Quand Alain Decaux racontait...

    Il regardait les téléspectateurs droit dans les yeux, mais sans œillères. Véritable légende de la télévision, Alain Decaux aurait eu cent ans ce 23 juillet. Vibrant au souvenir de Louise Michel, il était moins à l'aise au regard de périodes plus contemporaines.

  • Enfin un biopic à la hauteur de Fanon pour son centenaire !

    Né il y a tout juste cent ans, le 20 juillet 1925, Frantz Fanon est au cœur d'un biopic bien plus inspiré et autrement plus stylé que celui sorti en avril.

  • Eddington

    Non dénué d'ampleur, du moins sur le papier, le "Eddington" d'Ari Aster s'abîme peu à peu dans un patchwork de tous les fléaux propres à l'Amérique contemporaine. Ce n'est pas la première fois que le réalisateur se laisse cannibaliser de la sorte. 

  • Jeunesse (Retour au pays)

    Troisième et dernier focus d'une fresque documentaire exceptionnelle sur le capitalisme à la chinoise, "Jeunesse (Retour au pays)", de Wang Bing, raconte autant une échappée qu'une parenthèse.