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Dans "Parthenope", Paolo Sorrentino célèbre Naples à travers une jeune femme qui fait chavirer bien des cœurs... jusqu'à noyer le propos du film dans un esthétisme creux et sans saveur.

Jazz et politique s'entremêlent avec maestria dans "Bande-son pour un coup d'état", ce documentaire en forme de compte à rebours avant la mise à mort en 1961 de Patrice Lumumba. Dommage qu'Arte-tv n'en diffuse qu'une version abrégée...

Ce caractère trempé, immuable, ces rôles de coriaces qui ne dissipaient jamais la formidable humanité de son jeu d'acteur... Gene Hackman (1930-2025) était un géant du cinéma américain.

Un violon dans la nuit... Dans "Portraits", son 8e opus pour le label Act, le virtuose polonais Adam Baldych signe un album habité par le souvenir de la Shoah, entre jazz et musique sacrée.

Une fois signé ce type de contrat, mieux vaut ne pas trinquer à la santé de l'autre... Sophie Tonneau propose à La Folie Théâtre une pièce aussi corrosive que jubilatoire.

Paris depuis le Pont-Neuf, des bateaux-mouches qui remontent la Seine, des rêves que l'on rêve à deux... Un film de Robert Bresson tout en poésie nocturne et en rythmes bossa ressort sur nos écrans grâce à MK2 et Carlotta Films...

Avec ampleur et densité mais sans la moindre esbroufe de mise en scène, "The Brutalist" offre à Adrian Brody le rôle marquant d'un architecte juif hongrois à l'âme disloquée, tel un échafaudage qui s'est effondré.

Comme La Callas en fin de parcours dans le nouveau film de Pablo Larrain, on reste sans voix face au manque d'inspiration d'un cinéaste autrefois si brillant dans ses récits biographiques au féminin pluriel...

Un corps qui tombe du cinquième étage, un film d'aventure en Afrique australe, une expédition à Nevers... Le dernier-né de Jean Echenoz, "Bristol", délivre une saveur aussi incertaine qu'épatante.

Champêtre et espiègle, Isabelle Huppert se fond à merveille dans l'univers si frais d'Hong Sang-soo. Elle joue aussi de la flûte, et tout le monde semble tomber sous son charme.

Au-delà de ses dialogues lustraux et de son éventail de masculinités déboussolées, Bertrand Blier (1939-2025) aura refusé tout au long de sa filmographie un cinéma français convenu, sage et moralisateur. Pas certain qu'il ait beaucoup d'héritiers.