Une façon d'aimer
Toujours en lice pour le prix Goncourt, le nouveau roman de Dominique Barbéris, "Une façon d'aimer", est largement en mesure à ce stade, autant pour sa délicatesse que sa profondeur d'âme, de remporter le prestigieux trophée.
Toujours en lice pour le prix Goncourt, le nouveau roman de Dominique Barbéris, "Une façon d'aimer", est largement en mesure à ce stade, autant pour sa délicatesse que sa profondeur d'âme, de remporter le prestigieux trophée.
Entre le Cuba belle époque et le pays en transe que Barack Obama visite en 2016, Leonardo Padura retrouve son enquêteur fétiche, Mario Conde, tout en rendant une fois de plus un magnifique hommage à l'âme cubaine à travers des liens insoupçonnés entre passé et présent.
Le procès Goldman ou l'art de l'effet miroir... Retraçant le second procès de l'iconique desperado gauchiste des années 70, Cédric Kahn livre un récit à la fois carré et troublant.
C'est l'anti "Grande Bouffe" par excellence. Dans le singulier "Club Zero" de la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, les élèves d'une prof de "nutrition consciente" poussent à l'extrême hygiénisme et diététique.
La littérature israélienne à nouveau au sommet, notamment grâce à la plume au scalpel de la romancière Zeruya Shalev et aux deux femmes puissantes dont elle entremêle les destins.
Ma mère, cette héroïne... Au gré de ses souvenirs d'enfant et de ses fulgurances d'historien, Grégoire Kauffmann raconte le combat de Joëlle Kauffmann-Brunerie pour faire libérer son mari, Jean-Paul Kauffmann, et ses camarades de captivité au Liban au milieu des années 80. Un récit aussi ample que vibrant.
Ce cinéma-là nous semblait fait de carton-pâte, tout en mièvrerie et en sinistrose. Le nouveau Aki Kaurismäki, "Les Feuilles mortes", change miraculeusement la donne concernant l'univers du cinéaste finlandais. Prix du Jury plus que mérité à Cannes.
Beau retour derrière la caméra de Catherine Breillat qui souffle le chaud et le froid (voire le glacial...) sur une relation interdite qu'elle aurait peut-être filmée autrement dans une vie antérieure.
Un polar épistolaire dans la Florence du 16e siècle, il fallait oser... Laurent Binet relève le défi avec humour et panache au gré d'un récit riche en perspectives -cette grande invention de la Renaissance italienne-, au pluriel comme au singulier.
Plus que jamais favori du Goncourt avec son nouveau roman, "Sarah, Susanne et l'écrivain", Éric Reinhardt signe un récit aussi brillant que relativement convenu.
Avec toujours autant de tact que lorsqu'il évoquait sa mère, Rachid Benzine part sur les traces de toute une génération de pères immigrés emmurés dans l'invisibilité face à leurs enfants. Avec en arrière-plan musical les notes et les silences de Keith Jarrett.