Elle s’appelle Attica, parce que ses parents, activistes pour les Droits Civiques, voulaient rendre hommage aux prisonniers noirs qui avaient organisé une mutinerie pour protester contre l’assassinat d’un militant des Black Panthers. Et Attica Locke pleure depuis le 4 novembre, le jour où Donald Trump a remporté pour la 2e fois les élections présidentielles. La romancière se livre longuement dans un entretien avec Alexandra Schwarzbrod, de Libération, qu’on a lu pour vous ce weekend, à l’occasion de sa venue à Lyon dans le cadre du festival Quai du Polar, où elle a présenté son derier roman “Il est long le chemin du retour” (Ed. Liana Lévi)