James Andrews, le souffle de la Nouvelle-Orléans


Entre le quartier de la Goutte d’Or à Paris, et la Nouvelle-Orléans, il y a, à peu près 8000 kilomètres de distance. Mais grâce au 360 Paris Music Factory (en association avec le New Orleans Jazz Museum), les deux ne formeront qu’un seul et unique territoire de demain à dimanche, avec le Festival Jazz Nouvelle-Orléans à la Goutte d’Or.
Un rendez-vous musical, mais pas seulement ! Il va y avoir des ateliers culinaires, une expo, des masterclasses, une fanfare qui va déambuler dans tout le quartier.
Et donc aussi évidemment tous les groove de New Orleans qui seront célébrés. C’est un tôlier de la ville qui ouvre le bal, demain !
James Andrews est trompettiste, chanteur. C’est aussi un véritable showman…En même temps il en connaît un rayon : il fait de la musique depuis qu’il a quatre ans. C’est aussi le petit-fils d’un pionnier du rhythm’n’blues, et le grand frère de Trombone Shorty.
Pour son concert parisien, James Andrews va se produire avec la Nola French Connection, un brass-band parisien, fondé il y a un peu moins de dix ans, après un voyage initiatique à la Nouvelle-Orléans.
Ils sont tous là ce midi sur notre scène, ça va déménager :
Voici James Andrews en compagnie de François Morin au trombone, Thibaud Merle au saxophone ténor, Lucas Dessaint au sousaphone, et Florent Berteau à la batterie.

L’album sera réédité demain grâce aux fins limiers du label Resonance Records : « Cinnamon Flower » de Charlie Rouse.
Il est connu pour avoir été le saxophoniste de Thelonious Monk dans les années 60. Mais là, on l’entend plus tard : en 1977, et dans un tout autre contexte. Sur ce disque, il fusionnait musique brésilienne et jazz-funk. En extrait voici « Clover & Cinnamon (Cravo & Canela) », une reprise de Milton Nascimento.