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Le profil fougueux et déchiré d'Amy Winehouse a joliment inspiré ce biopic consacré à celle qui ne jurait que par Sarah Vaughan, même si le film rend davantage compte d'un instantané que d'une véritable trajectoire.

La Shoah à Amsterdam, mais sans la moindre archive... Les vivants et les morts coexistent aussi étrangement que puissamment dans "Occupied City", documentaire-fleuve du réalisateur anglo-caribéen Steve McQueen.

"Cry Me a River" en plein Colorado sous la plume de Shelley Read dont le premier roman, traduit chez Robert Laffont, a bluffé l'Amérique grâce au pouvoir d'émotion de son héroïne et des paysages naturels qui l'entourent.

La trajectoire toujours plus accomplie du réalisateur japonais de "Drive my car" intègre désormais une sublime et implacable pastorale aux textures hypnotiques.

Une fiction pour conclure le festival Cinéma du Réel, cela peut paraître singulier et pourtant, lorsqu'il filme Frantz Fanon soignant les patients algériens de l'hôpital psychiatrique de Blida, Abdenour Zahzah n'oublie jamais la vocation documentaire de son propos.

Quand quatre films documentaires présentés au festival Cinéma du Réel mettent du baume sur nos traumas post-7 octobre… Focus sur la thématique dominante de cette édition 2024.

Née à Newark le 27 mars 1924, Sarah Vaughan aurait eu 100 ans cette année. Sa voix, son parcours et sa sensibilité ont marqué le jazz moderne. De quoi dédier tout un abécédaire à celle qu'on surnommait Sassy, ou encore La Divine.

Son âme lumineuse, aventurière et émancipée dut parfois composer avec des épisodes historiques convulsifs... Le Musée du Jeu de paume consacre une rétrospective particulièrement évocatrice à la photographe et militante Tina Modotti.

À la recherche d'une conversation perdue dans les limbes, Raphaël Pillosio tente de redonner voix et vie à des militantes algériennes libérées en France en 1962. Un récit poignant à découvrir au festival Cinéma du Réel.

Jazz et politique s'entremêlent avec maestria dans le compte à rebours tragique qui a précédé la mise à mort en 1961 de Patrice Lumumba.

Misogynie et culture du viol en roue libre, tel le tandem Dewaere/Depardieu à vélo, ou alors autopsie d'une masculinité pathétique ? Les deux à la fois sans doute, même si 50 ans après la sortie des "Valseuses", les jugements équilibrés ne semblent plus trop de saison.