Lurium au Jass Club
Et en ce vendredi soir, nous avons rendez-vous avec un groupe de potes du conservatoire.
Et les potes au conservatoire, ça se fait souvent à la playlist. Dans les leurs, ils ont trouvé Immanuel Wilkins, Joel Ross, Sam Wilkes ou Sam Gendel. Quand on lit entre les tracks, on comprend que, ce qui a rapproché notre sextet, c’est une philosophie de l’exigence, un don naturel pour la liberté, et un petit côté geek.
Comme toutes les bandes de potes, ils ont des private jokes que personne ne comprend. Et je les soupçonne d’en avoir fait les titres de leur premier album, “The Unexpected”, paru l’année dernière.
Lurium, dans la langue de César, ça veut dire “leurre”. Comme le “piège”. Mais aussi comme un “objet rassemblant un ou plusieurs caractères essentiels d’un stimulus susceptible de déclencher un comportement donné”, pour reprendre les mots du Larousse.
Et c’est à notre instinct que Lurium s’adresse. A défaut de nous escroquer, ils nous emmènent dans un monde d’illusions, entre innovation et épure, entre puissance et retenue, entre jazz moderne et musiques actuelles.
Une recette qui appâte le monde, et qui leur valait, en février dernier, le premier prix des Trophées du Sunside.
Ce soir, ils sont à l’affiche du Jass Club, alors avec Antonin Bourgeade à la réalisation, on a pris notre studio mobile et on l’a posé dans un coin pour voir ça de plus près. Évidemment, on vous emmène avec nous.
Rendez-vous dès 19h30 dans Jazzlive!
Victor Maisonneuve - saxophone alto
Oscar Viret - trompette
Loan Buathier - guitare
Levi Harvey - piano
Cyril Drapé - contrebasse
Ananda Brandao - batterie