Le rêve sénégalais de Raphaël Pannier
Je ne sais pas où vous étiez le 19 mai 2024...Moi-même, je ne m’en souviens plus.
Par-contre, ce soir-là « the place to be », c’était clairement le Festival International de Jazz de Saint-Louis, au Sénégal, où se tenait plus qu’un concert.
L’aboutissement d’un rêve pour notre invité : le batteur Raphaël Pannier qui réunissait sur scène, son quartet et huit percussionnistes sénégalais, emmenés par Khadim Niang, l’un des grands maîtres actuels des tambours sabars.
Le sabar, c’est à la fois, une tradition musicale, une famille de huit tambours, une danse et une cérémonie, qui le fascine depuis sa plus sa plus tendre enfance. Depuis qu’il a été complètement happé par un documentaire sur le sujet…
Je ne sais pas ce qui s’est joué à l’époque, mais son amour pour les rythmes et les émotions qu’ils procurent sont probablement nés à ce moment-là, et ne l’ont plus jamais quitté.
Ça faisait longtemps que Raphaël Pannier voulait créer un pont entre le jazz et la culture sabar, et pour concrétiser cette envie, il a aussi convié le contrebassiste François Moutin, le saxophoniste Yosvany Terry et Thomas Enhco qu’on entend au piano et au Fender Rhodes.
Le concert a été enregistré, parce qu’il y avait dès le départ, la volonté d’en faire un disque. Il vient de sortir sous le titre de « Live in Saint Louis, Senegal »...Un répertoire qu’on explore ce midi avec son auteur.