Leïla Olivesi, le jazz en grand


Laissez-loi compter…
C’est bien ça : ils sont huit sur la scène du Deli Express !
En même temps, pour la pianiste Leïla Olivesi, la musique est tellement une passion « bigger than life », qu’elle l’a toujours envisagée de façon XXL. Et c’est vrai ! La musique, ça nous transcende, ça traverse le temps.
C’est sans doute, parce qu’elle a très tôt saisi la puissance intemporelle de l’œuvre de Duke Ellington, que Leïla s’est plongée à fond dans l’étude de son œuvre.
Comme Ellington, notre invitée voit les choses en grand. Son nouvel album « African Rhapsody » a donc été enregistré avec son orchestre de huit musiciens. Je vais les présenter dans un instant.
Mais Leïla Olivesi va plus loin ! Elle ajoute des voix sur certains morceaux. En l’occurrence, celles de Camille Bertault et d’un ensemble vocal, les Poetic Birds, pour une suite pleine de poésie et de spiritualité.
Pour vous en rendre compte en live, plusieurs possibilités :
On pourra l’applaudir jeudi soir au Bal Blomet, à Paris. Un concert dans le double cadre des Jeudis de Jazz Magazine et du festival Jazz sur Seine.
Vous pouvez aussi lever à fond le volume de votre radio, car voici Leïla Olivesi sur notre scène, en compagnie de Baptiste Herbin (saxophone alto et flûte), Adrien Sanchez (saxophone ténor), Jean-Charles Richard (saxophone baryton et soprano), Quentin Ghomari (bugle), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou (batterie).
Crédit Une : Solène Person

Pour ouvrir ce Deli, voici le pianiste Kenny Barron, non pas en 2025…Mais en 1973 ! Il avait 29 ans et sortait son premier album, « Sunset To Dawn », qui révélait déjà son immense talent de compositeur, et sur lequel il s’illustrait au piano et au Fender Rhodes. Ce disque, paru à l'époque chez Muse Records, vient d’être réédité en vinyle. Et c’est tellement bon qu’en voici un extrait. Un morceau qu’il a d’ailleurs réenregistré en solo il y a deux ans : « Delores Street SF » !