Tony Tixier sous tous les angles


Mais pourquoi faire comme tout le monde ?
Notre invité, lui, se laisse uniquement porter par ses envies, ses intuitions. Et il ne s’interdit rien.
Assurer la première partie d’un concert d’Herbie Hancock ? Il l’a fait !
Jouer dans le Late Show de Jimmy Fallon, l’un des plus populaires et incontournables de la télé américaine ? Fait aussi !
Tout comme jouer avec Jon Batiste et Usher ! Ou composer pour le Théâtre de Nîmes et la Fondation Louis Vuitton.
Mais de qui s’agit-il ? Qui est ce pianiste qui navigue avec aisance, entre les scènes françaises et américaines ? Cet enfant de Montreuil qui écrivait des poèmes dans sa chambre d’ado, et appartenait, à la même époque, à une compagnie de danse ?
Mais oui, Tony Tixier a fait tout ça !
Et je n’ai pas précisé, qu’il trouvait aussi le temps de se produire régulièrement en club, et de mettre aussi son talent au service de la crème de la nouvelle génération, d’Olga Amelchenko à Alexis Valet.
Et comme il ne fait rien comme tout, et que la crise du disque connaît pas, notre bonhomme sort, non pas un, mais deux nouveaux albums, simultanément.
Les deux projets à l’honneur de notre Deli.
« Soul Song », d’abord ! Un duo Fender Rhodes / trompette, tout en finesse, enregistré avec Hermon Mehari, pas dans un studio, mais au milieu du salon du boss du label Komos, en plein cœur de la Bourgogne. Le résultat est chaud, irrésistible et salue de grandes figures telles que Cannonball Adderley ou Maris Cultier. Tony Tixier et Hermon Mehari vont nous en jouer un titre en 2e partie d'émission.
L’autre album, marque le retour au trio de Tony Tixier.
« Poems Never End » ! Un disque, limpide et sensible qu’il est parti enregistrer à New York, avec des invités, tels que Mino Cinelu, qui pointent aussi le bout de leur nez.
C’est un répertoire qu'il présentes en concert vendredi soir, Tony, au Sunside, à Paris…Et dès ce midi sur notre scène, en compagnie de Joachim Govin à la contrebasse et Pierre-Eden Guilbaud à la batterie.
