Baptiste Herbin fan de Django
Django Reinhardt a été l’un des plus grands guitaristes du XXe siècle...Mais si on imaginait un hommage sans guitare ?
C’est le défi que s’est lancé notre invité, qui n’en n’est pas à son coup d’essai en matière d’audace. Il y a cinq ans, Baptiste Herbin s’envolait à Rio pour se frotter à la scène locale et enregistrer tout un album. Au printemps dernier, il imaginait un groupe impliquant quatre saxophones alto.
Et aujourd’hui, il nous revient donc avec « Django ! », une célébration de l’œuvre du maître. Sans guitare donc, mais avec André Ceccarelli à la batterie, et Sylvain Romano à la contrebasse. Une formule dépouillée, qui fait mouche et qui valorise la beauté et la force des compositions du père du jazz manouche, ou de classiques qu'il a interprété de son vivant.
Baptiste s'installe ce midi à notre table pour nous parler de cette nouvelle aventure !
Parti de la Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, le jazz rayonne aujourd’hui aux quatre coins du globe.
Depuis 21 ans, c’est même le crédo de Jazzycolors : dessiner et valoriser ses autres géographies, montrer à quel point ça bouge, en-dehors des Etats-Unis ou de la France.
C’est l’ADN de ce festival, créé à l’initiative du Centre Culturel Tchèque, et qui est aujourd’hui organisé par le FICEP, le Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris. Jusqu’au 9 décembre, on va pouvoir se frotter aux scènes slovaques, grecques, taïwanaises, bulgares ou portugaises. La scène danoise est aussi représentée chaque année, via des concerts à la Maison du Danemark, sur les Champs-Élysées. C’est là qu’on pourra applaudir demain soir l’une des chanteuses les plus en vue de la new generation à Copenhague. Marie Mørck est avant cela sur la scène du Deli Express, en compagnie de Lasse Mørck à la contrebasse.