Roy Ayers at Ronnie Scott's - 1993

Au début de la décennie 90, Roy Ayers a déjà 30 ans de carrière derrière lui. 

Un premier groupe avec le pianiste Hampton Hawes au début des années 60, quelques années pour peaufiner sa formation dans l’orchestre du flûtiste Herbie Mann, les années 70 à New York, l’explosion du mouvement “blaxploitation” et les débuts du Roy Ayers Ubiquity. Avec ce groupe, il mettra un peu de funk dans son jazz et marquera l’histoire, tout ça en même pas 7 ans, et à raison d’un album tous les 6 mois. Ou, pour résumer plus simplement, Everybody Loves the Sunshine, c’est à ce moment-là. 

Changement de cap pour la décennie 80. Roy Ayers regarde du côté de l’afrobeat et signe un disque avec Fela Kuti, avant de continuer la route en solo, et en indépendant. C’est la période de l’expérimentation. Il monte même son propre label, Uno Melodic, sur lequel il sort un album un peu secret en 1983 : Silver Variations. 

Et au début des années 90, sa musique rencontre le Hip Hop. Enfin, dans un premier temps, c’est plutôt le Hip Hop qui rencontre sa musique. Il devient l’artiste le plus samplé au monde et rencontre au passage toute une nouvelle génération. Nouveau public bien sûr, mais aussi nouvelles influences. Sa musique se métamorphose et pose sans en avoir l’air toutes les bases de l’acid jazz. 

Et c’est hyper cool, parce-que c’est pile à ce moment-là qu'on le retrouvera ce soir dans Jazzlive. En janvier 1993, Roy Ayers est à Londres. Il s’apprête à donner un concert au Ronnie Scott’s. Et nous, on va faire comme si on y était, comme si on s’était trouvé une petit place dans un coin du club, serrés entre tous plein d’anglais et d’anglaises des années 90. 

Mais pour de vrai on sera dans Jazzlive… 

Rendez-vous à 21h sur TSFJazz! 

_{Line up
Roy Ayers - vibraphone, voix
Ray Gaskins - saxophone 
Zachary Breaux - guitare
Martin Adams - claviers
Donald Nicks - basse 
Dennis Davis - batterie}