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Alors que Joe Biden s'ouvre les portes de la Maison-Blanche et que son rapport à la note bleue paraît quelque peu en pointillés, retour sur la sensibilité jazz de certains de ses prédécesseurs.

America, Americana... À partir d'un répertoire musical ancré dans une certaine tradition populaire aux États-Unis, le pianiste Paul Lay propose, avec "Deep Rivers", un antidote mémoriel aux années Trump.

Tout le savoir-faire d'un certain cinéma politique made in America dans ces "7 de Chicago", rappel plus que jamais nécessaire des menaces qui pèsent sur la démocratie américaine. À voir en ce moment sur Netflix.

Mariages forcés, polygamie et destins brisés au cœur du Sahel. Dernières pages avant le confinement, et coup de cœur inattendu pour "Les impatientes" de Djaïli Amadou Amal, en lice pour le Goncourt.

Avant l'élection du 3 novembre, l'historienne Sylvie Laurent décrypte avec vigueur la notion de "pauvre petit Blanc" dont la galaxie trumpiste a fait son miel au mépris des vrais pauvres qui, quelle que soit la couleur de leur peau, ne voteront jamais pour ces gens-là.

Saga chilienne mâtinée d'un réalisme magique à la Garcia Marquez, "Héritage", de Miguel Bonnefoy, paraît rencontrer son public en cette rentrée littéraire. Le roman ne tient pourtant pas toutes ses promesses.

Dans la belle lignée de "Valse avec Bachir", le dessinateur Aurel signe, avec "Josep", une puissante évocation, en mode animation, d'un dessinateur et peintre catalan qui a résisté avec son crayon.

Aura et combats de Delphine Seyrig...Il y a tout juste 30 ans, l'inoubliable "apparition" de "Baisers volés" s'en allait trop tôt, à l'âge de 58 ans.

Quand un cinéaste danois filme une cuite au Sazerac, l'alcool béni des jazzeux de la Nouvelle-Orléans... Avec "Drunk", Thomas Vinterberg nous offre un moment de chaleur humaine jusqu'à plus soif.

Sentiments mitigés face à ce "Côté de Guermantes" de Marcel Proust dont Christophe Honoré et la troupe de la Comédie-Française proposent une lecture aussi virevoltante que débridée, sans toujours faire sens...

Publié par temps de confinement, le dernier Michael Connelly, "Nuit sombre et sacrée", perd singulièrement de son éclat lorsqu'on l'appréhende deux saisons plus tard...