EO
Prix du Jury à Cannes, le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski saute du coq à l'âne dans tous les sens du terme avec "EO", odyssée animale qui vaut surtout pour sa beauté plastique.
Prix du Jury à Cannes, le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski saute du coq à l'âne dans tous les sens du terme avec "EO", odyssée animale qui vaut surtout pour sa beauté plastique.
C'est son meilleur film depuis "4 mois, 3 semaines, 2 jours"... Avec "R.M.N.", grand oublié du dernier palmarès cannois, le réalisateur roumain Cristian Mungiu ausculte les vieux démons d'un village de Transylvanie sans jamais tomber dans le manichéisme.
Qu'a-t-on fait d'Anne Frank ? Arpentant l'espace d'une nuit le musée et l'Annexe où fut calfeutrée l'indomptable jeune fille d'Amsterdam, Lola Lafon signe un récit tout en pudeur et en dévoilements...
Après son hommage remarqué à Michel Petrucciani, direction plein sud pour le pianiste Laurent Coulondre avec "Meva Festa" et ses tropiques enchanteurs...
Toujours cette même capacité chez les Dardenne à allier mouvement et précision. On peine en revanche à percevoir l'enjeu cinématographique de leur dernier-né, "Tori et Lokita".
On est à la fois happé et désemparé par "Blonde", d'Andrew Dominik, qui a filmé pour Netflix la mise à mort progressive de Marilyn Monroe.
Une palme d'or toute en rage tonique et en nihilisme-bouffe... Avec "Sans filtre", le Suédois Ruben Östlund signe une fois de plus un très grand film, avec en bonus une belle surprise au niveau de la B.O.
Dans un essai dense, écrit au scalpel et souvent poignant, Jérôme d'Estais revisite tout un florilège de frictions, voire plus, entre actrices, acteurs et cinéastes. Le chapitre sur Maria Schneider était particulièrement attendu.
Discret et prolifique, le réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo accentue, avec "Juste vos yeux", son univers minimaliste sans forcément retrouver le mystère de ses films précédents.
Le jazz perd un mastodonte, et aussi son pharaon... Le saxophoniste ténor américain Pharoah Sanders, compagnon de musique de John Coltrane et figure emblématique d'un jazz à la fois mystique et cosmique, est décédé à l'âge de 81 ans. Il nous avait encore tant bluffés l'an passé avec l'album "Promises"...
Disparu des radars, Alain Robbe-Grillet, qui aurait eu 100 ans cette année, a pourtant dominé pendant des années le champ intellectuel à travers l'odyssée du Nouveau Roman. Benoît Peeters lui consacre une biographie fascinante.