• Cachez cette Angela Davis que je ne saurais voir...

    Angela Davis dans le viseur de Valérie Pécresse. En évoquant le changement de nom d'un lycée qui porte le nom de la célèbre militante africaine-américaine, la présidente de la région Ile-de-France se lance dans une bien mauvaise querelle.

  • Empire of Light

    Mélancolique et balnéaire, "Empire of Light" met une fois de plus en évidence les qualités de cœur de Sam Mendes même si son propos, contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, n'a rien à voir avec une quelconque "déclaration d'amour" au cinéma...

  • Esterno notte

    Les années de plomb italiennes comme on ne les avait encore jamais scrutées... Sous forme de mini-série sur le site d'Arte, puissante plongée de Marco Bellocchio dans le trauma suscité par l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro en 1978.

  • Michel Deville, discrètement immense...

    La palette large, subtile, joueuse, profonde, sensuelle et délicate de Michel Deville n'a sans doute pas obtenu la reconnaissance qu'elle méritait. Le discret réalisateur de "Péril en la demeure", décédé le 16 février à 91 ans, a été inhumé dans la stricte intimité.

  • The Fabelmans

    Un film-somme? Oui. Un chef d'œuvre? Non. Ça tire un peu en longueur, quelquefois en lourdeur, mais sur le cinéma comme nécessité intime, le nouveau Spielberg est promis à une belle carrière dans nos mémoires.

  • La Romancière, le film et le heureux hasard

    Après le faux pas de "Juste sous vos yeux", Hong Sang-soo revient à ce qui lui réussit si bien: le noir et blanc, ce mélange de cristal et d'étrangeté mais aussi... Kim Minh-Hee, l'égérie du réalisateur sud-coréen.

  • La Femme de Tchaïkovski

    Quand la femme de Tchaïkovski refusait de comprendre que son mari préférait les messieurs aux dames... Malgré un terreau fantasmatique parfois un peu lourd, le réalisateur russe Kirill Serebrennikov donne à cette odyssée les atours somptueux d'un récit dostoïevskien.

  • Une histoire du vertige

    Au gré des livres qui l'ont accompagné (Glissant, Faulkner, Pessoa...), Camille de Toledo évoque avec tact et fulgurances tous nos vertiges narratifs et fictionnels à l'heure où la Terre agonise.

  • Faith Ringgold. Black is beautiful

    Harlem au musée Picasso avec l'exposition "Faith Ringgold: Black is beautiful"... Un afro-féminisme qui allie puissance et diversité.

  • Emmett Till, le visage d'une révolution

    Un visage tour à tour jovial et défiguré... Autour de ce motif central dans sa mise en scène, la réalisatrice Chinonye Chukwu propose une évocation prenante du destin d'Emmett Till, lynché au milieu des années 50 pour avoir levé les yeux sur une femme blanche. Sortie en salle mercredi prochain.

  • À la vie à la mort

    Un cimetière, une forêt... Avec toujours l'humour vache et la folie douce qui le caractérisent, Gilles Gaston-Dreyfus met à nu et non pas à l'épreuve l'amitié entre trois personnages ayant dépassé la cinquantaine. Jusqu'au 12 février au Théâtre du Rond-Point.