• Premier amour

    Tu parles d'un premier amour ! Après La Scala de Paris, c'est au Théâtre du Petit Saint-Martin que Dominique Valadié sublime le moins glorieux des anti-héros beckettiens.

  • Le temps d'aimer

    Réunissant Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste dans une odyssée amoureuse contrariée par autant de failles que de non-dits, la réalisatrice Katell Quillévéré signe un beau mélo à l'ancienne.

  • Rustin

    Netflix a eu à la fois la belle idée de consacrer un biopic à Bayard Rustin, le mentor gay et invisibilisé de Martin Luther King, et la mauvaise idée d'en confier la mise en scène au réalisateur déjà peu inspiré du "Blues de Ma Rainey".

  • The Killer

    C'est curieux, chez les tueurs, cette manie de faire des phrases... Deuxième incursion de David Fincher sur Netflix, "The Killer" s'avère hélas tout le contraire du "Samouraï" de Jean-Pierre Melville dont le film prétend s'inspirer.

  • L'Enlèvement (Marco Bellocchio)

    Mêlant l'enlèvement et la conversion d'un enfant juif au 19e siècle à la construction de la nation italienne, Marco Bellocchio donne une tonalité viscontienne à toute sa maestria malgré un format plus resserré qu'à l'accoutumée.

  • Contrairement au jazz, Ken Burns panache à tout-va la musique country

    Après le jazz, la country... Arte a mis en ligne sur son site une série documentaire de Ken Burns diffusée sur PBS en 2019. Passionnante épopée dont l'œcuménisme laisse néanmoins songeur.

  • La Passion de Dodin Bouffant

    Voilà un film ultra-culinaire à qui le mot "daube" va à merveille. Reste à savoir par quel mystère son réalisateur a tour à tour franchi les étapes d'une sélection cannoise, d'un palmarès (prix de la mise en scène) et du comité de sélection pour les Oscars...

  • Veiller sur elle et Humus

    À moins d'une semaine de la remise du Goncourt, deux récits prétendant au titre de grand roman populaire paraissent avoir leurs chances: "Veiller sur elle", de Jean-Baptiste Andrea, et "Humus", de Gaspard Koenig.

  • John Zorn au long cours grâce au regard pétillant et passionné de Mathieu Amalric

    Avec "Zorn I", "Zorn II" et "Zorn III", le comédien-réalisateur Mathieu Amalric rend John Zorn formidablement accessible. Résultat: une odyssée au long cours à découvrir en même temps que les deux soirées proposées par la Philharmonie de Paris pour les 70 ans du musicien new-yorkais.

  • Triste Tigre

    "La littérature ne m'a pas sauvée. Je ne suis pas sauvée"... Et si derrière cet aveu autour de son inceste et de comment en parler, Neige Sinno signait l'un des récits les plus marquants de l'année ? En attendant, "Triste tigre" fait partie des quatre derniers finalistes pour le Goncourt.

  • The Old Oak

    Un vieux chêne, certes, mais quelle générosité ! Avec "The Old Oak", consacré à l'arrivée de réfugiés syriens dans une ville désindustrialisée du nord-est de l'Angleterre, Ken Loach produit ce qu'il sait désormais si bien faire...