Sultan Stevenson au Duc des Lombards

Il est anglais, possède une collection de chapeaux à faire pâlir la famille royale, il est fan de Erykah Badu et il adore la bonne bouffe, … Oui, Sultan Stevenson est beaucoup de choses. A tout juste 25 ans, il est surtout l’une des voix les plus intéressantes de la scène londonienne.
L’an dernier, il décrochait son diplôme de conservatoire. Aujourd’hui, il parcourt le monde avec son trio pour présenter son tout premier album, « Faithful One » (Whirlwind Recordings), pour lequel il a recevait il y a quelques mois l’une des plus prestigieuses récompenses britanniques : le Parliamentary Jazz Award du nouveau-venu.
C’est ce répertoire qu’il s’apprête à nous jouer ce soir sur la scène du Duc des Lombards. Uniquement des compositions originales qui puisent leur inspiration dans les influences que la diaspora afro-caribéenne a pu avoir sur le jazz, mais aussi de ses “expériences en tant que jeune homme noir qui a grandit au XXIe siècle”. Un jazz instrumental pour tout le monde, qui donne envie et qui fait réfléchir.
Sultan Stevenson utilise le langage des anciens pour parler au présent. Il nous raconte son premier album dès 19h15 dans Jazzlive. A ses côtés le contrebassiste Jacob Gryn et Joël Waters au piano…