Joyeux anniversaire Eddie Gomez!
“Petit portoricain bien intégré quasiment new-yorkais”, comme disait la chanson. Ça colle tellement bien que c’est à se demander si ce n’est pas à Eddie Gomez que Renaud pensait en écrivant la première phrase de Manhattan-Kaboul.
Tellement new-yorkais que c’est sur la scène du plus que mythique Village Vanguard que se décide son destin. Au printemps 1966, l’orchestre du saxophoniste Gerry Mulligan et le trio de Bill Evans se partagent la scène du club pendant une semaine. Et à côté de Mulligan, à la contrebasse... Eddie Gomez! Du haut de ses 20 ans, il cloue Bill Evans sur place. A la fin de la soirée, il obtient une promesse d’embauche et quelques mois plus tard, son rêve devient réalité. Eddie Gomez vient de souffler ses 21 bougies et il est le contrebassiste officiel de Bill Evans. Il le restera pendant plus de 10 ans, pour une cinquantaine d’albums au total.
Après la parution du premier enregistrement de cette toute nouvelle collaboration, le Time titrera : “Eddie Gomez a le monde sur ses cordes”.
C’est donc un tour du monde qu'on vous propose ce soir dans Jazzlive. Du merveilleux monde d’Eddie Gomez, qu’il ne faudrait pas réduire à sa collaboration avec Bill Evans. A commencer par Miles Davis en personne, qui fait appel à lui pour remplacer Ron Carter dans son Second Grand Quintet, mais aussi Hank Jones qui l'embauche dans son Great Jazz Trio, ou encore Chick Corea qu'il rencontre sur les bancs de la Julliard School.
80 ans, et 60 ans de carrière… Ça se fête dans Jazzlive, avec un tour d'horizon de ses meilleures performances live!