Hommage à Benny Golson

Ce soir, Jazzlive rend hommage à un grand monsieur du jazz. 

Digne successeur de Coleman Hawkins, au jeu expressif et au son éclatant, sans jamais se prendre au sérieux. Benny Golson se fait rapidement une place dans le monde du jazz, commençant sa carrière dans les orchestres les plus prestigieux des années 50, de Lionel Hampton à Dizzy Gillespie en passant par Johnny Hodges. Il se forme dans le bop, et excellera dans le hard bop dont il est encore aujourd’hui l’un des plus éminents représentants, aux côtés de Sonny Rollins et de son vieil ami John  Coltrane. 

Mais Benny Golson a plus d’un tour dans son sax. Au-delà de son talent d’instrumentiste, il est également un compositeur, arrangeur et directeur artistique aussi pointu que créatif. C’est bien simple, tout le monde se l'arrache. A commencer par le grand messager du Hard Bop en personne :  Art Blakey, qui le promeut directeur artistique de ses Jazz Messengers. Sans oublier toutes les mélodies qu’il écrit pour de grandes voix comme Peggy lee, Ella Fitzgerald ou encore Diana Ross, … Et le nombre assez impressionnant de standards aujourd’hui cultes : Whisper Not, I Remember Clifford, Along Came Betty, ou le célèbre Blues March…

Et comme si ça ne suffisait pas, il construit en parallèle une carrière de leader, de son iconique Jazztet au trio jazz le plus épuré, en passant par de nombreux albums “rencontre” avec tout simplement l’intégralité des musiciens les plus talentueux de leur temps : le trompettiste Art Farmer, le guitariste Kenny Burrell,le trompettiste Roland kirk, pour ne citer qu'eux. 

Le 3 février 1989, il était en quartet sur la scène du OK Village de Portomaggiore en Italie… Mulgrew Miller au piano, Peter Washington à la contrebasse et Tony Reedus à la batterie. Benny Golson au saxophone ténor, ça va de soi.