la flûte voyageuse d'Itai Kriss


La vie c’est quand même un sacré voyage, surtout quand on s’appelle Itai Kriss !
C’est l’homme qui est là, à quelques mètres de moi sur la scène du Deli Express et qui va nous présenter, dans un instant, son nouvel album, Daybreak.
Si je parle de voyage, ce n’est pas seulement parce que son instrument, la flûte, nous envoie systématiquement au septième ciel.
Ce n’est pas seulement non plus parce que sa trajectoire va d’Israël, où il a grandi, à New York où il réside depuis plus de 20 ans.
Mais parce que son œuvre est plurielle, colorée et qu’elle nous fait visiter des tonnes de contrées.
La musique latine ? Itai Kriss aime tellement ça, qu’il s’est illustré dans des orchestres de mambo et de salsa, et qu’il a créé il y a sept ans, le projet Telavana, un pont entre les groove de la Méditerranée et les musiques afro-cubaines, avec l’improvisation en trait d’union.
Le jazz, bien sûr ! Il est tombé dedans adolescent après que son papa l’ait initié au blues et au gospel. Et c’est par le hard-bop qu’il a définitivement basculé.
Cette esthétique magnifiée en leurs temps par Art Blakey et Horace Silver l’a profondément marqué et elle irrigue une bonne une partie du répertoire de Daybreak…Son nouvel album donc, qui sortira le 27 juin chez Jojo Records, et qui nous emmène aussi au Brésil, le temps de trois morceaux sur lesquels il convie le guitariste Yotam Silberstein.
Pour cette aventure, Itai s’est aussi entouré d’une rythmique new-yorkaise royale, notamment le regretté Anthony Pinciotti à la batterie, disparu il y a quelques mois, et à qui il dédie ce disque.
Itai Kriss est à Paris pour des concerts au Duc des Lombards, ce soir à 19h30 et 22h…Et donc dès ce midi tu es à l’honneur de Deli Express :
Welcome Itai !
Te voici avec Jorge Vistel à la trompette, Michael Valeanu à la guitare, Pablo Vergara au piano Felipe Cabrera à la contrebasse et Jesús Vega à la batterie.