Giacomo Smith & Mozes Rosenberg, unis par le swing manouche


Tout commence dans une chambre d’étudiant, à Montréal, il y a quinze ans. Le colocataire de Giacomo Smith lui fait découvrir Django Reinhardt à travers un vinyle qui devient vite la bande-son de ses années universitaires.
Sur cet enregistrement, Django s’illustre avec Hubert Rostaing à la clarinette. Et c’est précisément ce qui fascine Giacomo !
Il est lui même clarinettiste (et saxophoniste, mais c'est une autre histoire), et il n’avait jamais entendu son instrument de cœur sonner de cette manière.
Ça a été le début de sa love affair avec le jazz manouche. Une musique que Giacomo Smith n’a plus jamais cessé d’écouter, même s’il s’est ensuite illustré dans d’autres registres, lui qui est devenu l’un des musiciens les plus intéressants, complets et charismatiques de la scène londonienne.
Mais Il y a quelques années, une rencontre a tout changé : avec le guitariste Mozes Rosenberg, le frère du grand Stochelo, l’un des maîtres du genre.
A son contact, Giacomo a eu le sentiment d’être au plus près de la source. Jouer avec lui a donc sonné comme une évidence, et même une envie irrépressible. Et il a bien fait ! Le disque qu’ils viennent de sortir ensemble, Manouche, et d’une fraîcheur et d’une élégance folle.
Ce n’est pas le premier que sort Giacomo Smith, mais c’est le premier sous son nom, après avoir fait notamment des étincelles à la tête du collectif Kansas Smitty’s.
Ce projet, ils viennent de le présenter pendant deux soirs en concerts au Duc des Lombards. C’était génial ! Tellement qu’on ne pouvait pas les laisser repartir sans les inviter à la radio.
Voici donc Giacomo Smith à la clarinette, Mozes Rosenberg à la guitare, Rémi Oswald les accompagne à la guitare rythmique, ainsi que William Brunard à la contrebasse.