The Old Oak
Un vieux chêne, certes, mais quelle générosité ! Avec "The Old Oak", consacré à l'arrivée de réfugiés syriens dans une ville désindustrialisée du nord-est de l'Angleterre, Ken Loach produit ce qu'il sait désormais si bien faire...
Un vieux chêne, certes, mais quelle générosité ! Avec "The Old Oak", consacré à l'arrivée de réfugiés syriens dans une ville désindustrialisée du nord-est de l'Angleterre, Ken Loach produit ce qu'il sait désormais si bien faire...
Pinochet en vampire, why not... Il faut bien admettre ceci étant, même si on aime beaucoup le réalisateur chilien Pablo Larrain, qu'il s'est loupé en beauté dans ce récit fantasque et morbide dont Netflix a l'exclusivité.
Le pétrole tue, surtout lorsqu'on appartient à la Nation Osage déjà éprouvée par la Conquête de l'Ouest... Sur un sujet aussi poignant que passionnant en lien avec la condition amérindienne, Martin Scorsese dévitalise la portée de son propos.
À trop traquer la lumière on finit par se brûler les ailes... L'incandescent Nicolas de Staël est au centre d'une exposition d'automne aussi poignante qu'impressionnante au Musée d'art moderne de Paris.
Toujours en lice pour le prix Goncourt, le nouveau roman de Dominique Barbéris, "Une façon d'aimer", est largement en mesure à ce stade, autant pour sa délicatesse que sa profondeur d'âme, de remporter le prestigieux trophée.
Entre le Cuba belle époque et le pays en transe que Barack Obama visite en 2016, Leonardo Padura retrouve son enquêteur fétiche, Mario Conde, tout en rendant une fois de plus un magnifique hommage à l'âme cubaine à travers des liens insoupçonnés entre passé et présent.
Le procès Goldman ou l'art de l'effet miroir... Retraçant le second procès de l'iconique desperado gauchiste des années 70, Cédric Kahn livre un récit à la fois carré et troublant.
C'est l'anti "Grande Bouffe" par excellence. Dans le singulier "Club Zero" de la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, les élèves d'une prof de "nutrition consciente" poussent à l'extrême hygiénisme et diététique.
La littérature israélienne à nouveau au sommet, notamment grâce à la plume au scalpel de la romancière Zeruya Shalev et aux deux femmes puissantes dont elle entremêle les destins.
Ma mère, cette héroïne... Au gré de ses souvenirs d'enfant et de ses fulgurances d'historien, Grégoire Kauffmann raconte le combat de Joëlle Kauffmann-Brunerie pour faire libérer son mari, Jean-Paul Kauffmann, et ses camarades de captivité au Liban au milieu des années 80. Un récit aussi ample que vibrant.
Ce cinéma-là nous semblait fait de carton-pâte, tout en mièvrerie et en sinistrose. Le nouveau Aki Kaurismäki, "Les Feuilles mortes", change miraculeusement la donne concernant l'univers du cinéaste finlandais. Prix du Jury plus que mérité à Cannes.