Quincy Jones, l'homme-musique

Compositeur, trompettiste, arrangeur, producteur, Quincy Jones sait tout faire, maîtrise tous les métiers, et ce, depuis l‘adolescence, quand il a voulu entrer dans l’orchestre de Lionel Hampton. Son copain à l’époque était déjà un prince et un modèle, il s’appelait Ray Charles. Prince, Quincy l’est devenu à Paris à la fin des années 50 : c’était le copain de Boris Vian et de Michel Legrand, l’élève de Nadia Boulanger, l’amant de Juliette Gréco. A son retour aux Etats-Unis, il compose des musiques de films, devient l’arrangeur de Frank Sinatra (c’est lui le premier qui l’a appelé Q), fonde son label Qwest, signe tube sur tube, bref il s’impose comme un indispensable maillon de l’industrie musicale, et reste toujours cool et élégant. Quincy Jones, c’est LA musique, donc, c'est l'homme-musique.
“Quincy Jones : music man”, un documentaire inédit d’Olivier Lemaire qui sera diffusé ce soir à 21h05 sur France 4, avant la cérémonie des Victoires du Jazz, et accessible ensuite sur le site de France TV.

C’est un artiste absolu, qui n’a jamais sacrifié aux modes et qui est pourtant parmi les populaires en France, il a son musée à Rodez, il a inventé une couleur, l’outrenoir, et il a traversé un siècle d’art. Si vous êtes familier des toiles de Pierres Soulages, de ses matières, de ses brillants, vous allez être surpris et sans doute séduits par son œuvre sur papier, qui est montrée pour la première fois dans une grande exposition à Paris, au Musée du Luxembourg. Toute la semaine, on s’y fait guider par son commissaire, l’historien de l’art Alfred Pacquement. Aujourd'hui, il nous parle du support papier.
“Soulages, une autre lumière” / 130 peintures sur papier de Pierre Soulages, c’est une exposition qui débute au Musée du Luxembourg à Paris, jusqu’au 11 janvier. Et c’est notre Feuilleton de la semaine.

Enfin, comme chaque lundi, on accueille Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazine d'art L'Œil. Aujourd'hui, gros plan sur l'expo Minimal à la Bourse de Commerce.