Henri Matisse en jazzman de la peinture

C'est une très bonne nouvelle : le livre d'artiste d'Henri Matisse Jazz vient d'être réédité pour la première fois dans une édition reliée et accessible à tous, chez Hazan. 

Et comme son titre ne l’indique pas, la première inspiration de ce livre d’artiste, c’est… le cirque. Alors pourquoi l’avoir intitulé “Jazz” et pas “Cirque”, d'autant qu’il ne comporte aucune référence directe à cette musique? On peut imaginer que c’est moins dans le sujet que dans la manière qu’il faut chercher le lien avec le jazz, que Matisse avait découvert grâce à son fils Pierre, galeriste installé à New York. Dans ce livre où il innove une nouvelle technique de gouache découpée, il oppose les formes, les couleurs, les structures, il joue avec le rythme. Face à la contrainte, il invente. Il improvise. Comme un jazzman, donc.

Le point de départ du spectacle d'Emmanuel Meirieu "Dark was the night" joué ce soir et demain au Volcan, scène nationale du Havre, c’est la sonde spatiale Voyager qui, en 1977, a été envoyée dans l’espace avec à son bord le "Voyager Golden Record" :  un disque en or, avec des échantillons sonores et visuels de la vie sur terre dont “Dark was the night, cold was the ground” de Blind Willie Johnson. 

Enfin, on se souvient d'Anouk Aimée et Jean Louis Trintignant, disparus respectivement en juin 2022 et juin 2024, éternels amoureux du film "Un homme et une femme", qui figurent sur la double affiche du Festival de Cannes 2025.