Jazzlive

Du lundi au vendredi à 21h
Manon Brimaud
Mercredi 8 janvier 2025 | 09:00 - 10:00

Peggy Lee - Two Shows Nightly - 1968

“Si je suis le Duc, alors Peggy est la Reine.” disait Duke Ellington. 

Tony Bennett voyait en elle la version féminine de Frank Sinatra. 

Madonna et Paul McCartney rappelaient son influence à chaque interview. 

Judy Garland, Ella Fitzgerald, et Louis Armstrong la citaient toutes et tous comme leur chanteuse préférée. 

Et comme si ça ne suffisait pas, la plume et la voix de Belle dans La Belle et le Clochard, c’est elle. 

Peggy Lee n’a même pas dix ans quand elle écrit sa première chanson. Le titre “If I Could Swing With A Band” affirme déjà haut et fort ses rêves de scène. 

Des rêves qu’elle s’acharne à réaliser. D’abord dans les églises, puis à la radio locale où elle décroche un créneau d’un quart d’heure chaque dimanche après-midi, une opération des amygdales qui marque sa voix de ce timbre rauque si reconnaissable aujourd’hui, un départ pour Los Angeles, et enfin, une rencontre décisive : le chef d’orchestre Will Osborne. C’est lui qui propulse Peggy Lee sur la scène nationale. 

Ensuite, c’est Hollywood où elle rencontre le jeune Frank Sinatra, Chicago où elle chante dans l’orchestre de Benny Goodman, un premier disque chez Capitol pour inaugurer la décennie 40, plus d’une cinquantaine de passages dans l’émission î de Bing Crosby, et finalement, la consécration quand le Magazine Downbeat la sacre chanteuse numéro un de l’année 46. 

Sur les plateaux de cinéma d’Hollywood, à la télévision et sur les scènes les plus prestigieuses du monde entier, la carrière de Peggy Lee est une masterclass. 

Mais Peggy Lee reste avant tout une femme de jazz. Dès les années 50, la chanteuse s’éloigne petit à petit  du starsystem pour revenir à l’intimité des clubs.

Au printemps 1968, elle se produit pour une série de concerts au Copacabana Club de New York. Il en sortira un premier album chez Capitol dans les mois qui suivent, avant que le label ne sorte une réédition avec 12 titres supplémentaires, 40 ans plus tard. 

Vous l’aurez compris, ce soir dans Jazzlive, nous avons rendez-vous au Copacabana pour écouter Peggy Lee...


Peggy Lee, Two Shows Nightly (Capitol - 1968)

 

 

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