Jazzlive

Du lundi au vendredi à 21h
Manon Brimaud
Jeudi 7 novembre 2024 | 09:00 - 10:00

Jacques Schwarz-Bart et Grégory privat pour jazz à l'écuje

Pour la quatrième année consécutive, l'ECUJE ouvre ses portes au jazz pour une série de plus de 10 concerts tout au long de la saison. Ce soir, c'est le jazz caribéen qui est à l'honneur avec sur scène deux de ses représentants les plus inspirants.  

Le premier a failli être assistant parlementaire avant de tout plaquer pour intégrer le Berklee College of Music (comme Quincy Jones) pour finalement atterrir à New York. Au début des années 2000, Jacques Schwarz-Bart commence à se faire une jolie place auprès des grands noms de la Nu Soul et du jazz : Erykah Badu, Me’shell Ndegeocello, David Gilmore, D’Angelo et même Roy Hargrove qui le choisit comme saxophoniste pour son RH Factor.  

En 2006, il se lance son premier projet à lui, “Soné Ka La” (“Que résonnent les tambours”), un album pour faire la passerelle entre la musique gwoka dont il apprend les rythmes dès l’âge de 4 ans et le jazz américain dans lequel il baigne depuis son arrivée à New York. Une musique nouvelle, que d’autres avec lui s’amusent à imaginer : le flûtiste Magic Malik, le pianiste Alain Jean-Marie, le trompettiste Franck Nicolas, … Et qui depuis, porte même un nom : le Jazz-Ka

Le second, lui, a commencé ingénieur avant de se révéler plutôt du genre génie des claviers. Sage, Grégory Privat attend quand même le succès de son premier album, “Ki Koté” pour se décider à quitter son travail, et se consacrer à la musique, rien que la musique. La première génération de jazzmen caribéens - celle de Jacques Schwarz-Bart, Frank Nicolas, Sonny Troupé et tous les autres - , sont ravis de voir arriver la relève et l’accueille à bras ouverts, lui et son homologue, le batteur Arnaud Dolmen. 

Ce soir, ce sont donc deux générations qui se rencontrent. Un seul représentant par génération, et pas un seul tambour. Étonnant pour du jazz-ka. Pas suffisamment pour faire peur à nos deux hommes du soir. En même temps, comme le dit très bien Franck Nicolas, le Jazz-Ka, ce n’est pas seulement la fusion de deux musiques, c’est une forme d’expression à part entière. 

On a hâte de voir ce que Jacques Schwarz-Bart et Grégory Privat ont à se dire ce soir sur la scène de l’ECUJE, rue Lafayette à Paris. Pour le savoir, rendez-vous à 20h45 dans Jazzlive

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