La phénoménale Macha Gharibian


Elle a été une femme phénoménale du jazz !
A ses débuts, dans les années 40, Betty Carter a impressionné les plus grands : Charlie Parker ou Lionel Hampton.
Elle est restée active quasiment jusqu’à la fin de sa vie, en 1998…
Le label Verve Records vient de ressortir en vinyle, un p’tit bijou : l’un de ses premiers albums, « Out There », paru initialement en 1958. Betty Carter est entourée d’un orchestre emmené par le saxophoniste Gigi Gryce. On en écoute un extrait en ouverture de ce Deli !

Notre invitée est, elle aussi, vraiment phénoménale !
Son nouvel album, c’est un rayon de soleil, un voyage plein de surprises et de poésie !
La pianiste et chanteuse Macha Gharibian est partie de la lecture d’un poème de Maya Angelou, «Phenomenal Woman ». Un texte à la gloire de toutes les femmes et de l’acceptation de soi.
Ça lui a inspiré le répertoire de « Phenomenal Women », sur lequel, elle invite plusieurs voix féminines, Lea Maria Fries et Linda Olah sur une bonne partie du répertoire, ainsi qu’Isabel Sörling, le temps d’une envoûtante célébration.
Macha Gharibian élargit aussi sa palette d’expression, ancrant toujours son travail dans ses racines arméniennes et ses amours pluriels pour le jazz et la pop anglo-saxonne, elle s’ouvre sur ce nouveau projet aux langues arabes et portugaises, à travers deux reprises : de Djavan et de la syrienne Asmahan qui a été la sœur de Farid El Atrache.
Et puis, pour la première fois sur l’un de ses disques, elle chante en français…Et c’est génial ! On va écouter le résultat au cours de cette émission !
Mais tout de suite, te voici sur notre scène Macha, en compagnie des chanteuses Lea Maria Fries et Linda Olah, de Kenny Ruby à la basse électrique et Fabrice Moreau à la batterie.
Avant de vous entendre, je précise qu’on pourra t’applaudir en concert le 21 mars au Havre…Et la semaine suivante, le 27 et 28 au Café de la Danse, à Paris.
(c) Laurent Seroussi