Armageddon Time
Vignettes familiales poussives, mise en images tenant lieu de mise en scène... On comprend mieux à sa vision les raisons pour lesquelles le nouveau James Gray, "Armageddon Time", est reparti bredouille à Cannes.
Vignettes familiales poussives, mise en images tenant lieu de mise en scène... On comprend mieux à sa vision les raisons pour lesquelles le nouveau James Gray, "Armageddon Time", est reparti bredouille à Cannes.
Chronique d'une rupture adolescente auréolée d'un Grand Prix du Jury pour le moins hasardeux à Cannes, "Close", du jeune cinéaste belge Lukas Dhont, est autant rongé par sa joliesse que par ses excès dramatiques.
Notre Goncourt, c'est elle. En citant Pierre Soulages ("C'est ce que je trouve qui me dit ce que je cherche") dans son deuxième roman, "Qui sait", Pauline Delabroy-Allard résume à merveille l'odyssée de son héroïne à travers les mystérieux prénoms inscrits sur sa carte d'identité.
Eliminé de la toute dernière liste du Goncourt, "La Vie clandestine" de Monica Sabolo, tient difficilement ses promesses de trait d'union entre traumas personnels et saga terroriste.
"Le jazz sans risque, c'est du bal musette ", écrit le trompettiste Eric Le Lann dans "Scorpion ascendant Belon", un récit de vie gorgé de vérité, de mélancolie et de si belles rencontres...
Prix du Jury à Cannes, le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski saute du coq à l'âne dans tous les sens du terme avec "EO", odyssée animale qui vaut surtout pour sa beauté plastique.
C'est son meilleur film depuis "4 mois, 3 semaines, 2 jours"... Avec "R.M.N.", grand oublié du dernier palmarès cannois, le réalisateur roumain Cristian Mungiu ausculte les vieux démons d'un village de Transylvanie sans jamais tomber dans le manichéisme.
Qu'a-t-on fait d'Anne Frank ? Arpentant l'espace d'une nuit le musée et l'Annexe où fut calfeutrée l'indomptable jeune fille d'Amsterdam, Lola Lafon signe un récit tout en pudeur et en dévoilements...
Après son hommage remarqué à Michel Petrucciani, direction plein sud pour le pianiste Laurent Coulondre avec "Meva Festa" et ses tropiques enchanteurs...
Toujours cette même capacité chez les Dardenne à allier mouvement et précision. On peine en revanche à percevoir l'enjeu cinématographique de leur dernier-né, "Tori et Lokita".
On est à la fois happé et désemparé par "Blonde", d'Andrew Dominik, qui a filmé pour Netflix la mise à mort progressive de Marilyn Monroe.