Ray Charles at Kongresshaus - 1961

L’année où Ray Charles est devenu “The Genius”. 

Le sacre européen avait commencé quelques mois plus tôt, sur la scène du festival d’Antibes. Pendant 4 soirs d'affilée, la caméra de Jean-Christophe Averty immortalisait la légende en train de s’écrire. Ce passage de vedette à supernova. 

Et les étoiles n’ont pas de frontières. Ray Charles venait donc de décrocher un passeport à vie pour le Vieux Continent. Visiblement très pressé de l’utiliser, et de continuer cette nouvelle histoire d’amour, il revient à peine trois mois plus tard. Pour marquer le coup, il voit les choses en grand, et emporte un big band et un quartet vocal dans ses bagages. Et pour organiser tout ça, un entremetteur de talent, “celui qui aimait le jazz” : Frank Ténot.

Et clairement, le public n’était pas près. Son big band est composé de toutes les pointures du genre, et, grâce aux arrangements de Quincy Jones, cette formation XXL apparaît comme le vaisseau idéal pour ce que Ray avait en tête : une rencontre entre la danse du jazzman et le groove du bluesman. 

Première étape : la Suisse. La très prestigieuse Kongresshaus de Zurich pour être tout à fait précise... 

_{Ray Charles at Kongresshauss - Zurich 1961 (TBC Records / The Montreux Years - 2017)}

_{Ray Charles - piano et chant}

_{Marcus Belgrave, Wallace Davenport, Phil Guilbeau, John Hunt - Trompette}

_{Henderson Chambers, Dickie Wells, Keg Johnson - trombone}

_{Rudy Powell, Hank Crawford - saxophone alto}

_{David “Fathead” Newman - saxophone ténor et flûte}

_{Don Wilkerson - saxophone ténor}

_{Leroy Cooper - saxophone baryton}

_{Elbert Forriest - guitare}

_{Edgar Willis - contrebasse}

_{Bruno Carr - batterie}

_{Pat Lyles, Margie Hendricks, Gwen Berry, Darlene McCrea - chant}

_{Quincy Jones, Ernie Wilkins - arrangement}