Jonah Jones au Nice Jazz Festival - juillet 1978

On l’attendait, on trépignait, on brûlait d’impatience…
Depuis vendredi, enfin, nous savons : la programmation du Nice Jazz Fest a été dévoilée.
Et depuis, on attend un peu plus fort, on trépigne deux fois plus et on flambe d’impatience. Vous savez de quoi je parle, si vous étiez là ce midi quand Jean-Charles Doukhan épluchait ce joli programme dans Déli Express.
John Scofield, China Moses, Nubya Garcia, Avishai Cohen, daoud, Sullivan Fortner, et beaucoup d’autres… Pour sa 54e édition, le premier festival international de jazz au monde nous a mis bien. Une tradition pour ce rendez-vous du Sud de la France qui a vu passer, depuis sa première édition en 1948, les plus grands noms de tous les jazz, de Louis Armstrong, à Django Reinhardt, en passant par B.B. King.
De quoi me donner envie d’aller farfouiller dans les éditions précédentes pour piocher le concert du soir sur TSFJAZZ. Et vous l’aurez compris j’avais l’embarras du choix. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, aujourd’hui 31 mars, c’est aussi le jour de l’anniversaire de la naissance d’un trompettiste qui a fait les grandes heures des Big Bands swing dans les années folles. Un trompettiste auquel Cab Calloway en personne, dédiait un morceau au moment de l’accueillir dans son illustre orchestre : Jonah Jones.
Un gars né dans le blues, quelque part dans le Kentucky, et qui finira par voyager aux quatres coins du monde pour y souffler sa musique. D’abord, avec les grands orchestres des années 30 (Lionel Hampton, Cab Calloway ou Jimmie Lunceford) et dès le milieu des années 50, avec son propre quartet. Et pour longtemps.
En 1978, (vous m’avez sûrement vue venir), Jonah Jones était l’une des têtes d’affiches de la 8ème édition du Nice Jazz Festival qui, à l’époque, s’appelait encore La Grande Parade du Jazz… Il avait même deux soirées consécutives, les 12 et 13 juillet, avec deux équipes différentes, mélangeant des musiciens états-uniens et européens, et qui ont toutes deux été enregistrées puis publiées sur le label français Black and Blue.
De quoi nous permettre de nous replonger dans ce souvenir d’un festival qu’on adore sur TSFJAZZ…
Rendez-vous à 21h dans Jazzlive!
Jonah Jones, Nice Jazz 1978 (Black and Blue)
Jonah Jones - trompette , voix (pistes 6 et 9)
Bob Wilber (pistes 11 à 13) - saxophone alto
Johnny Mince - clarinette (pistes 11 à 13) - clarinette
Claude Gousset (pistes 1 à 3, 11 à 13), Gerry Wiggins* (pistes : 4 to 10)
Jerome Darr (pistes 1 à 3, 11 à 13) - guitare
Bob Fields (pistes 1 à 3, 11 à 13), Gerry Wiggins (pistes 4 à 10) - piano
Ivan Rollé (pistes 1 à 3, 11 à 13), Pierre Michelot (pistes 4 à 10) - contrebasse
Clyde Lucas (pistes 1 à 3, 11 à 13), Oliver Jackson (pistes 4 à 10) - batterie