Le Golem, rempart contre les persécutions dans la dernière pièce d'Amos Gitaï

Laurent Naouri et Minas Qarawany dans Golem, d'Amos Gitaï. Photo Simon Gosselin
Des Matins Jazz placés sous la protection du Golem, ce vendredi. Cette créature d'argile issue des légendes juives est au coeur de la nouvelle pièce du cinéaste israélien Amos Gitaï (Golem, au théâtre de la Colline jusqu'au 3 avril). En s'appuyant sur un corpus de textes littéraires, notamment d'Isaac Bashevis Singer, mais aussi sur des chants traditionnels et des opéras, ainsi que sur les témoignages de ses comédiens, Gitaï remonte aux sources de l'antisémitisme, et questionne la place des minorités. Il livre une fable monumentale et cosmopolite tout à fait inclassable, dans lequel notre invité le chanteur lyrique Laurent Naouri, tient l'un des rôles principaux.
Il sera aussi question de la musique soul ce matin. Nous partons à la rencontre des soul kids de la Stax Academy de Memphis, dans le Tennessee. Une école de musique qui célèbre l’héritage du célèbre label Stax et dans laquelle le réalisateur français Hugo Sobelmann a posé sa caméra. Le film Soul Kids (2021) sera disponible sur Arte à partir de demain.
Et puis autre grand évènement du moment : le Festival Banlieues Bleues démarre aujourd'hui, avec toujours comme vocation de faire résonner la note bleue en Seine St Denis. Une 42ème édition placée sous le signe de la résistance. Nous entendrons son directeur Xavier Lemettre.