« Avoir la peau claire et des cheveux défrisés » - C’est à cette injonction que les femmes noires se sont longtemps conformées. Présentées comme culturelles, ces pratiques (qui sont dangereuses pour la santé, et représentent un marché juteux pour les vendeurs de produits cosmétiques) reflètent en réalité un trauma qui se transmet de génération en génération, et ce, depuis le temps de l’esclavage et de la colonisation. On en parle ce matin avec Angélique Mukendi qui vient de publier l'ouvrage sociologique "La beauté de la femme noire moderne : les leçons de l’Histoire” aux Editions du Panthéon.