22 février 1948 : “Pour la première fois dans les annales du jazz, peut-on lire dans Le Monde, un festival international va permettre à trois orchestres américains et quatre européens de se donner l'assaut pendant huit jours, à heures dites, devant un parterre d'auditeurs éclairés”. Côté européen, des formations amateures, belges, anglaises et françaises. Côté américain, Rex Stewart, Mezz Mezzrow et le roi du jazz en personne : Louis Armstrong.

Il fut un temps où regarder les noms sur une pochette de disque était un peu comme aller au cinéma voir Batman contre Superman : Un choc des titans ! Exemple avec Art Blakey's Jazz Messengers With Thelonious Monk, un classique réunissant deux des plus grandes figures du jazz, réédité aujourd'hui chez Rhino/Atlantic.

Selon toute vraisemblance, la marijuana venue du Mexique s’est propagée au Texas et en Louisiane au tout début du XXème siècle. On en trouvait même dès 1895 dans les bordels de Storyville. Le jazz et la fumette se sont donc développés au même endroit, au même moment, et il n’est pas surprenant que les plus célèbres “vipers” (fumeurs) soient aussi les plus grands jazzmen de tous les temps.

Aujourd'hui, deux inédits du trompettiste Freddie Hubbard. En 1973, Hubbard vient de remporter un Grammy Award pour son album First Light. C’est donc une star du jazz moderne qui se présente au studio 104 de la maison de l’ORTF. Hasard du calendrier, un autre enregistrement refait surface, capté à Hambourg par la radio publique allemande, en 1986 !