Dans les années 40, le Lion est l’un des tauliers de la 52ème rue. Un accomplissement pour ce drôle de type qui se souvient, gamin, avoir été trainé dans l’abatoir où son beau-père travaillait, massacrant des cochons à la chaine ! Un garçon trimbalé d’école en école, qui fît partie d’un gang et faillit devenir boxeur avant d’en pincer pour les pianistes de ragtime et Scott Joplin ! Rediffusion
Sur sa carte de visite était écrit : “Willie “The Lion” Smith, meilleur pianiste du monde” ! Une main gauche renversante et une main droite de feu : Le lion méritait bien son surnom. Un type haut en couleurs qui ne sortait jamais sans son chapeau melon et mâchouillait tranquillement son cigare pendant que ses doigts couraient sur le piano. Rediffusion
“Ce n’est qu’en rejoignant Chico Hamilton et son groupe que j’ai trouvé mon propre son” confie Gabor Szabo au magazine DownBeat en 1965. Or, c’est précisément cette année-là qu'il donne son congé après quatre ans de bons et loyaux services. Gabor a la trentaine approchante et un style de guitare bien à lui, dans lequel affleurent ses origines hongroises, ce pays qu’il a quitté en 1956. Rediffusion