Pendant 11 ans, de la fin des années 20 jusqu’en 1940, Earl Hines et son orchestre vont faire swinguer le Grand Terrace, jouant chaque semaine en direct à la radio sous le regard du propriétaire Al Capone, un homme qui pouvait faire enlever le pianiste Fats Waller pour qu’il joue à sa fête d’anniversaire! Rediffusion
Chicago, croisement de Calumet et de la 35ème rue Est. Dans ce carrefour anonyme à quelques dizaines de mètres du Lac Michigan se trouve un petit immeuble occupé par un spécialiste de la coiffure afro. Seule une plaque minuscule nous rappelle que l’endroit fut jadis un haut lieu du jazz, hanté par les fantômes d’Earl Hines, Louis Armstrong, Cab Calloway et Al Capone : Le mythique Grand Terrace ! Rediffusion
Le roi de la planète funk c’était lui. Or, James Brown était un dingue de jazz ! Le temps d’un album, le parrain de la soul décida de revenir à ses premières amours et d’enregistrer avec un vrai big-band. Passé complètement sous les radars à sa sortie, Soul On Top est devenu une sorte d’objet culte, prisé par les connaisseurs. Rediffusion
Pour beaucoup, le jazz n’a pas connu plus belle plume en dehors de Duke Ellington. Cuivres, vents, rythmique : Sy Oliver maitrisait tout. Homme de l’ombre mais homme à succès, il fut l’architecte du big-band et dans les années 30, son association avec le chef-d’orchestre Jimmie Lunceford contribua à forger le son de l’Amérique. Rediffusion